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 «Les diplômes obtenus dans un pays de l’EASA sont automatiquement
reconnus par la Suisse.» € 1’400.– matériel compris et en plus l’école offre
une réduction pour les membres de l’AOPA !
La formation commence par un séminaire sur place d’un jour et demi. J’ai juste le temps de m’inscrire et me voilà quelques jours plus tard dans le TGV en direction de Paris. Les cours don- nés à l’Institut Mermoz laissent penser que la formation théorique est relativement facile. Du- rant cette formation, on survole rapidement les différents sujets, les questions liées à l’examen et les exigences de la formation, notamment le fait que l’élève dispose de 18 mois pour terminer sa formation après le cours initial. Ensuite, il faut travailler chez soi, devant son ordinateur avec deux livres de théorie de 350 pages chacun! Si les sept examens ne sont pas réussis dans les 18 mois, il faut tout recommencer !
Je me rends rapidement compte que, outre la lecture de la théorie, qui prend un temps cer- tain, la difficulté de l’apprentissage vient du fait qu’il faut apprendre plus ou moins par cœur les réponses à 2400 questions à choix multiples. Les épreuves sont conçues de telle sorte que pour réussir, il est à mon avis indispensable
d’avoir une bonne connaissance de toutes les questions et de leurs réponses. Cela découle d’une part du temps limité qui est donné aux candidats pour répondre (à peu près une minute et demie par question) et de la formulation des questions et des réponses parfois particulière- ment fourbes.
L ’école met à disposition une base de données des questions, certes pas complète, mais suffi- samment bien fournie pour assurer la réussite si elles sont toutes connues. L ’examen est réussi si le candidat obtient 75% ou plus de réponses justes.
CB-IR : 7 branches
Pour le CB-IR, il y a 7 branches dont la plus ardue est la météorologie. Elle regroupe, à elle seule, pas moins de 800 questions dans la base de données... Pour pouvoir se présenter à l’exa- men, il faut réussir des examens blancs organi- sés par l’école, qui délivre ensuite un certificat d’aptitude par branche qui vous permet de vous inscrire à la session d’examens. En France, il n’était pas possible de passer plus de quatre examens par session.
J’ai été personnellement surpris par l’impor- tance du travail nécessaire pour réussir ces exa- mens. Le temps d’étude théorique annoncé est de 120 heures de travail. Personnellement, je pense en avoir passé aisément le double, tant la quantité de matière est importante. Pourtant, j’ai une formation universitaire complète, un di- plôme professionnel difficile à obtenir complété par plusieurs diplômes d’études avancées. C’est dire que j’ai une certaine habitude des examens et des formations poussées.
























































































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