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19 En 2018, Morszeck sʼest retiré de Rimowa, après avoir précédemment vendu la majorité de lʼentreprise au sous-groupe français de produits de luxe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy). Le groupe dʼentreprises Dimor de Morszeck ne comprend pas seulement les usines dʼavions Junkers, mais aussi, depuis quelques années, le fabricant américain Waco Aircraft Corporation à Battle Creek, Michigan. Cʼest là que sont construits les biplans classiques Waco YMF-5 et Great Lakes 2T-1A-2. Lʼusine devrait également produire de futurs exemplaires du Junkers F 13. Un ULM adapté à la vie quotidienne Pour lʼappareil A50 Junior, Morszeck reste égale- ment fidèle à son principe premier: il souhaite certes reproduire des avions anciens, mais ils doivent être utilisables au quotidien par des pi- lotes tout à fait normaux. Pour cela, il renonce à une fidélité absolue à lʼoriginal. Comme pour le F 13, le concept du moteur de lʼA50 Junior sʼécarte de lʼoriginal. En 1929, lʼA50 avait des moteurs en étoile – il y en avait avec Armstrong-Sidde- ley-Genet, Walter ou Siemens & Halske. Photo: Junkers Flugzeugwerke AG «Tourner la clé et sʼenvoler.» Morszeck, lui, a opté pour un Rotax 912iS. Cʼest un boxer, mais il répond à lʼexigence: tourner la clé, sʼenvoler. Même les moteurs en étoile mo- dernes de Rotec ou de Verner sont loin dʼun fonctionnement aussi simple. Il y a tout de même une petite goutte de nostal- gie. En tant quʼULM, lʼA50 Junior ne peut être utilisé que de manière limitée en Suisse. Comme chacun sait, les ULM ne sont autorisés quʼà voler jusquʼà 472 kilos. Seule une autorisation de vol à demander séparément permet de voler dans lʼespace aérien suisse pendant deux mois maxi- mum par année civile. En Europe, la limite supé- rieure est de 600 kilos. Pour lʼinstant, la Suisse renonce à une augmentation à 600 kilos. Mais selon les déclarations dʼUrs Holderegger, ré- cemment publiées dans la NZZ et responsable