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 5  Éditorial Chers membres de lʼAOPA, chers passionnés de vol et dʼavions, chères parties intéressées Le Fly Out 2022 nous a montré que lʼItalie – contrairement à toutes les mauvaises langues qui ne cessent de se faire entendre – peut être parcourue en avion sans problème ni plainte. Nous sommes tous ravis des aérodromes LIMB, LIPM, LIAF, LIPF et LIRJ, qui ont tous, sans excep- tion, accueilli et pris en charge avec gentillesse notre groupe de 18 avions, du plus petit (C152) au plus grand (Malibu). Le programme culturel et culinaire, qui sʼest terminé par une promenade en bateau, a constitué un complément idéal. Vous trouverez tous les détails dans le rapport détaillé. Encore une fois, un grand merci aux plus de 40 participants qui ont fait de ce Fly Out 2022 une expérience inoubliable. En revanche, jʼai été contrarié par les nouvelles dispositions du Conseil fédéral (ou du DETEC) en matière dʼavions historiques, bien que la propo- sition de lʼOFAC ait été différente, mʼa-t-on dit. Le Conseil fédéral ne pouvait pas être beaucoup plus à côté de la plaque en matière de sécurité avec ses nouvelles règles, et ce pour cette rai- son: Il est incontestable que lʼaccident du Ju 52 nʼest pas dû à une erreur technique, mais à une erreur humaine. Les nouvelles règles nʼy font toutefois pas référence, mais visent la manière dont le vol a été effectué. Ainsi, ce nʼest pas la sécurité qui est renforcée, mais lʼinsécurité, car – Désormais, il ne peut y avoir «que» 9 per- sonnes à bord, au lieu de 30+. Une réduction arbitraire qui, même avec beaucoup dʼimagi- nation, nʼaugmente pas la sécurité dʼun milli- mètre. – Le délai de carence nʼa aucun sens. Que doivent faire les passagers pendant les 30 jours qui séparent lʼinscription du vol? Avoir peur, annuler, aller chez le médecin? La dis- position vise donc uniquement à faciliter les annulations, ce qui ne peut guère être la tâche du Conseil fédéral. Cela nʼa rien à voir non plus avec la sécurité. – Le fait que les passagers qui ont réservé un vol dans un avion historique doivent être in- formés par le pilote avant le vol – quʼil sʼagit donc dʼun avion historique – ne change rien au vol, à lʼavion et au pilote. Ou faut-il attirer lʼattention des passagers sur le fait que les avions historiques ne sont pas sûrs? Quʼil existe deux types dʼhomologation, à savoir une homologation normale, «sûre» (car les  


































































































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