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15 Affichage inhabituel de lʼaltimètre da près de la mer Morte avec -1266 pieds, où avait dʼailleurs conduit notre Fly Out 2008). La qualité de la piste laisse tout de même un peu à désirer et lʼindication quʼil fallait sʼattendre à des places de pneu nʼétait pas très encourageante. Certes, ce nʼest pas aussi sauvage que cela, mais le terrain est tout de même en danger, car lʼargent pour une rénovation fait défaut. En re- vanche, lʼavion est le moyen de transport le plus rapide dans lʼimmensité de la Californie. Un peu plus au sud, en direction de la frontière mexi- caine, se trouvent les numéros 2 et 3 des aéro- dromes américains les plus bas. Il y fait certes moins chaud, mais on peut encore y transpirer à grosses gouttes à la fin de lʼété - et ce, sans trop sʼen rendre compte. Pendant un voyage dʼune journée et avec une consommation de liquide de plus de 8 litres, je nʼavais au moins ni t-shirt mouillé ni besoin important de «fuel dum- ping»... Dans les aéroports situés à plus haute altitude, lʼavion peut aussi atteindre sa limite de performance. Cʼest pourquoi il existe par exemple à Big Bear (L35, altitude 6752 pieds) un affichage de lʼaltitude de la densité, qui peut bien atteindre 10ʼ000 pieds. Alors que lʼest de la Californie est littéralement sec comme la poussière, un tout autre phéno- mène peut influencer lʼaviation (à vue) à lʼouest, sur la côte: un brouillard marin peut sʼy former à une vitesse difficilement compréhensible (sur- tout le soir) et rendre toute approche impos- sible. Ce phénomène, appelé localement presque affectueusement «Sea Blanket», peut ne pas être annoncé dans le TAF ou dans dʼautres prévisions quelques heures avant. Heureuse- ment, jʼai été chaleureusement accueilli à Van Nuys, où jʼai pu bénéficier dʼune aide pour orga- niser les transports terrestres. En raison de divers (presque) accidents, cet affichage de lʼaltitude densité a été installé à Big Bear